Que faire à Casablanca en centre ville ?

Admirer l’architecture Art déco

Au début du XXe siècle, Casablanca a été un véritable laboratoire d’expérimentation pour les architectes français. Cette expérience en fait aujourd’hui encore une ville mondialement connue pour son riche patrimoine architectural Art déco. Plusieurs quartiers et artères témoignent de cette période architecturale prolixe, rapidement influencée par le modernisme. Le boulevard Mohammed V et ses ruelles avoisinantes concentrent de nombreux bâtiments Art déco et Art nouveau, tout comme le boulevard Roudani avec le musée la Villa des Arts installé dans une demeure des années 30. Un peu plus loin, le boulevard Rachidi avec le musée Abderrahman Slaoui qui a pris place dans une jolie maison des années 40, ou le quartier Anfa avec ses villas…

Faire du shopping dans le 2e plus grand mall d’Afrique

Casablanca est devenue une destination de shopping. Les enseignes internationales de prêt-à-porter les plus connues, ainsi que les plus prestigieuses marques de luxe y ont élu domicile. Elle dispose également de plusieurs centres commerciaux dont le plus grand du Maghreb, et le deuxième plus grand d’Afrique : le Morocco Mall. Installé face à l’Atlantique, il compte plusieurs centaines de boutiques et une zone luxe à l’étage. Il inclut même un espace souk avec des produits d’artisanat.

Se balader sur la corniche

La première partie de la corniche, qui démarre en ville, est animée et parsemée de cafés et de restaurants avec vue sur l’océan. Quelques piscines privées ont également étaient aménagées. Si vous continuez sur le boulevard de l’Atlantique, c’est la plage qui se déroule à votre droite. Vous pouvez alors prolonger votre balade sur le sable. Cette zone est appréciée par les sportifs. S’y rendent les marcheurs et les coureurs, comme ceux qui souhaitent des moments plus calmes, face à l’Atlantique, jusqu’à la plage de Aïn Diab.

Célébrer la vie nocturne

Casablanca est également une ville de sorties. Elle regorge de cafés, de restaurants et de night-clubs en tout genre. Si la célèbre corniche en concentre beaucoup, le centre-ville et les nombreux hôtels ne sont pas en reste. Il y en a pour tous les goûts. Vous pouvez aisément changer d’atmosphère d’une soirée à l’autre : lounge, musique live, boîte de nuit… Faites votre choix.

Découvrir les galeries d'art

La ville blanche est également reconnue pour ses nombreuses galeries d’art qui célèbrent les artistes de la scène picturale contemporaine du Maroc. Parmi les plus connues : L’Atelier 21, Loft Gallery, la Galerie 38, la Galerie H, Venise Cadre, la Galerie Shart, So Art Gallery…

Flâner dans le parc de la Ligue arabe

C’est l’un des parcs de la ville. Crée en 1916, il a été entièrement rénové récemment et offre un joli lieu de promenade ou de pause dans un cadre verdoyant lors de votre déambulation à la découverte du Casablanca Art déco. Il se trouve non loin du boulevard Mohammed V et mène au boulevard Rachidi où vous pouvez admirer quelques villas intéressantes. C’est également un espace pour les marcheurs et les joggers.

Que voir à Casablanca en centre ville ?

Les Habous, une médina « nouvelle »

Casablanca a ceci de particulier qu’elle compte deux médinas : l’ancienne près du port et une dite « nouvelle », dans le quartier des Habous. Cette dernière a été conçue il y a plus d’un siècle seulement, à partir de 1917, sous le protectorat, afin de loger les Marocains musulmans qui arrivaient de toutes les régions du pays, dans la tradition architecturale marocaine. En plus des logements, des cent cinquante boutiques et des arcades de la rue principale, lui ont donc été adjoints une grande mosquée et un hammam. « Les Habous », comme cette médina est simplement appelée aujourd’hui, à l’architecture reconnaissable notamment à ses pierres brunes, abritent des boutiques d’artisanat, de vêtements traditionnels et le célèbre marché aux olives.

La mosquée Hassan II

Cet édifice religieux majestueux fait partie des trois mosquées les plus grandes du monde. Chef-d’œuvre de l’architecture arabo-musulmane, la mosquée Hassan II est une ode à la finesse et la délicatesse de l’artisanat marocain. Ce sont pas moins de 3.300 artisans marocains de renommées nationale et internationale qui ont déployé tout leur savoir-faire et leur dextérité pour sublimer ce lieu de culte majeur du monde musulman. Construite en partie sur l’océan Atlantique, véritable prouesse technique, et inaugurée le 30 août 1993, elle est la mosquée des superlatifs. Son minaret culmine à 200 mètres. Un rayon laser, d’une portée de 30 kilomètres et orienté vers la Mecque, jaillit de son jamour, haut de 15,5 mètres et constitué de trois boules dorées. Sa salle d’ablution compte 41 fontaines. Elle peut accueillir 105 000 fidèles, dont 25 000 à l’intérieur et 80 000 sur sa grande esplanade. Elle s’étend sur une superficie de 9 hectares et a été réalisée par 12 500 artisans et ouvriers en 6 ans. Et ce, grâce à l’ensemble des Marocains, puisqu’elle a été financée par une souscription nationale.

La Villa des Arts

Dans cette villa Art déco construite en 1934, la fondation Al Mada propose tout au long de l’année un programme riche d’expositions d’artistes nationaux, mais également internationaux. L’occasion d’admirer tant des œuvres picturales que l’architecture Art déco de la villa lovée au milieu d’un jardin. En plus des expositions, le lieu accueille des colloques sur différentes thématiques autour de l’art, au sens large, présentés par des spécialistes en la matière.

Le musée Abderrahmane Slaoui

Ce musée installé dans une villa des années 40 a été scénographié pour être visité comme une maison de collectionneurs, sur 600 m² et 3 étages. Et c’est ce qu’il est, puisqu’il renferme les collections d’Abderrahmane Slaoui, grand collectionneur, voyageur, esthète et humaniste. Les collections permanentes se répartissent en différentes thématiques : flacons de khôl et tabatières, céramique de Fès, affiches orientalistes, bijoux marocains, cabinets de curiosité… Le musée Abderrahmane Slaoui programme également des expositions temporaires d’œuvres d'artistes locaux et internationaux.

Le musée du Judaïsme marocain

Le bâtiment qui abrite aujourd’hui le musée du Judaïsme marocain a hébergé, de la fin des années 40 jusqu’aux années 70, un orphelinat. C’est Célia Bengio, Marocaine de confession juive, qui décide de créer une association d’aide aux enfants juifs abandonnés. En 1948, elle fait construire ce qui deviendra le Home d’Enfants Murdock Bengio, en hommage à son défunt mari. À la fin des années 70, le lieu reçoit de nouveau des enfants, mais en tant que Yéchiva : l’école religieuse juive, et ce, jusqu’au milieu des années 80. Le local ferme une nouvelle fois ses portes pour ne les rouvrir qu’en 1997 à la faveur de la création du musée du Judaïsme marocain. Dans son exposition permanente, il donne à voir des objets de culte et leur spécificité marocaine à travers des pièces majeures : rouleaux de la Thora et leurs ornements, lampes traditionnelles de synagogues, éléments de la cérémonie de Bar-mitsva, lampes de hannouccah, rouleaux d’Esther, chaises de circoncision, estrades de synagogues

L’ancienne église du Sacré-Cœur Située sur le boulevard Rachidi, qui compte encore quelque exemple de villas Art déco préservées, se trouve l’ancienne église du Sacré-Cœur. Souvent appelée, à tort, cathédrale par les Casablancais, elle doit sans doute son surclassement religieux à l’importance que cet édifice a pris dans la ville. Elle a été érigée entre 1932 et 1959 et conçue par l’architecte français Paul Tournon. Blanche, imposante, flanquée de deux tours carrées, qui ressembleraient à des minarets selon certains, elle a perdu depuis longtemps sa mission religieuse (ses vitraux colorés ont même étaient cachés), mais reste partie prenante de la ville. Sa vocation est devenue culturelle. En attendant que ce statut soit officialisé et acté, très prochainement, elle a déjà reçu des expositions et autres défilés de mode, avec succès.

La place Mohammed V et son architecture néomarocaine

Connue pour son architecture Art déco, Casablanca abrite également de beaux bâtiments de l’architecture néomarocaine, dont quatre majeurs encadrent la place Mohammed V.

  • La Grande Poste : ce bâtiment, construit entre 1918 et 1920 par Adrien Laforgue, sera le premier à inaugurer la place. Si au premier coup d’œil, la Grande Poste offre une sobriété presque austère, en vous approchant, vous pouvez admirer en haut de la façade principale, sous l’auvent central recouvert de tuiles vertes, un panneau coloré de zelliges verts et bleus. L’intérieur est également intéressant avec sa coupole de cèdre sculpté et vitrée. Le bâtiment ayant toujours sa fonction publique de poste, vous pouvez aisément la visiter, contrairement à d’autres édifices de la place.

  • Le Palais de justice : En face, le Palais de justice est signé Marrast et a été construit en 1921-1922. Cet architecte a joué un rôle important quant à l’élaboration du plan final de la place auprès de Prost. Ce bâtiment particulièrement imposant fait face à un parc qui laisse s’exprimer toute sa façade agrémentée des arts traditionnels du Maroc, un point voulu par Lyautey qui s’est clairement investi dans cet ouvrage. Le Palais de justice s’ouvre, en son centre, par un large escalier, comme dans la tradition des bâtiments judiciaires français. Mais sa porte monumentale en arc ogival, à l’image de celles des médinas, et son agencement restent marocains. En pierre brune sculptée, qui se retrouve dans de nombreux édifices de style néomarocain, le porche est ceint dans sa partie haute par une double frise de zelliges bleus et verts. La première se prolonge sur les galeries qui courent à droite et à gauche de l’entrée, la seconde plus large, ajoutant des touches légères de rouge profond, est surélevée et comporte un tour de pierres sculptées surmonté d’un toit de tuiles vernissées vertes. Les deux galeries, agrémentées de plafonds de cèdre, laissent entrevoir de généreux patios richement paysagés.

  • La wilaya du Grand Casablanca : L’hôtel de ville, devenu la wilaya du grand Casablanca, a été d’abord dessiné en 1914 par Prost, puis précisé par Marrast en 1920, pour être finalement réalisé par Boyer qui a remporté le concours en 1927, avec une approche nettement plus marocaine que ses prédécesseurs. Achevé en 1937, la même année que Bank Al Maghrib, il allie plusieurs styles, avec notamment toujours le néomarocain pour les façades, l’Art déco pour les ferronneries et les intérieurs. L’horloge n’est pas sans rappeler les minarets des mosquées. Parmi les éléments forts, les arcades, la pierre sculptée et bien sûr les tuiles vernissées vertes. Comme le Palais de justice, l’édifice dispose de patios.

  • Bank Al Maghrib : ce bâtiment, considéré comme un des plus aboutis du style néomarocain, a été réalisé par Edmond Brion. La façade monumentale et le portique sont très travaillés avec notamment une frise géométrique de pierre sculptée. À l’intérieur du portique, ne manquez pas les piliers octogonaux en granit de Trieste et les délicats losanges stylisés dont ils sont surmontés. Sous ce même portique, vous pouvez également admirer la majestueuse porte en ferronnerie aux lignes géométriques, encadrée d’un granit noir de Belgique qui contraste avec tout le mur en traversin et de carrés verts de Taza. La place Mohammed V s’enrichit d’un nouvel ouvrage architectural: le Grand Théâtre de Casablanca.

Où séjourner à Casablanca Aéroport ?
En tant que capitale économique, Casablanca propose une large offre hôtelière. Compte tenu de la taille de la ville, l’un des critères essentiels dans votre choix reste la situation géographique. Le Relax Airport Casablanca est idéalement situé pour les voyageurs d’affaires. Il est à moins de 10 minutes de l’aéroport international Mohammed V, à 20 minutes du parc industriel de Bouskoura. Il n’est qu’à 25 minutes de Sidi Maarouf, quartier des plus grandes entreprises nationales et internationales, à 20 minutes de Berrechid et 45 minutes de Settat, deux villes économiques d’importance. Et le centre de Casablanca n’est qu’à une quarantaine de minutes ce qui vous permet de profiter de vos soirées et de visiter la ville si vous prolongez votre séjour, ne serait-ce que d’une journée.
Où manger à Casablanca Aéroport ?

Casablanca compte bien des restaurants et bars. Celui du Relax Hôtel Airport Nouaceur, en plus de ses saveurs, propose un concept de liberté qui s’adapte à votre timing. Le Bnine & Zouine, ouvert tout au long de la journée, vous accueille à tout heure, pour partager des moments de pauses gourmandes avec vos amis ou vos collègues, dans un cadre ludique. Vous dégustez, sous forme de buffet, des saveurs venues d’ici et d’ailleurs, selon vos envies, en toute liberté.

Combien de jours faut-il pour visiter Casablanca centre ville ?
Casablanca est une ville dans laquelle le visiteur vient et revient. Surtout si vous êtes de ceux qui y séjournent pour affaires. Pour la découvrir, essayez d’ajouter une journée à votre planning, voire deux si votre emploi du temps vous le permet pour explorer une des facettes de la ville blanche. La mosquée Hassan II, les Habous, l’architecture Art déco, les bâtiments nécomarocains, la corniche, les musées, la vie nocturne, les festivals selon la période, les galeries d’art…
Comment se déplacer à Casablanca et sa périphérie?


Vous avez plusieurs choix de transports pour explorer la ville :

  • Location de voitures : Vous pouvez louer une voiture avec ou sans chauffeur. Cependant, veuillez noter que les conditions de circulation peuvent être difficiles, et les embouteillages peuvent rapidement devenir stressants.

  • Taxis : Les taxis sont facilement disponibles dans la ville. L'option la plus pratique est d'appeler l'opérateur Green Taxi, qui ajoute un supplément de 10 dirhams pendant la journée et 15 dirhams la nuit au tarif du compteur. Vous pouvez également utiliser des applications de taxi ou de covoiturage comme Careem, qui sont disponibles à Casablanca.

  • Tramway : Casablanca dispose d'un système de tramway depuis plusieurs années, offrant un moyen pratique et efficace de transport en commun dans toute la ville.

Explorer vos options de transport à Casablanca garantit que vous pouvez voyager confortablement et commodément pendant votre séjour

Que faire à Oujda ?

Flâner dans le parc Lalla Aïcha

Ses larges allées, ses palmiers, ses chênes, ses fleurs, ses fontaines… créent un véritable petit coin de paradis qu’affectionnent tant les habitants d’Oujda que les visiteurs. Ce grand parc municipal permet de jolies balades au cœur de 17 hectares de nature nés en 1935. Il est agrémenté d’espaces de loisirs avec piscines, jeux d’enfants, terrains de sports et clubs d'équitation et de tennis. Il se situe à moins de 10 minutes en taxi de la médina et à environ 25 minutes à pied.

Parc Lalla Meriem

Tout proche de la médina, le parc Lalla Meriem n’est qu’à 400 mètres de la porte Bab Sidi Abdelwahab et à proximité du palais Dar Sebti. Plus jeune, il est né en 2007, et plus petit que son grand frère le parc Lalla Aïcha, le parc Lalla Meriem n’en reste pas moins digne d’intérêt. C’est un havre de fraîcheur qui offre de jolies balades dans une nature généreuse, sur deux hectares. De plus, il abrite un musée d’armes traditionnelles de la région de l’Oriental. C’est un parc qui vous apportera une pause verdoyante et rafraîchissante après une exploration de la médina.

Se rafraîchir dans l’oasis Sidi Yahya et visiter le mausolée

Sidi Yahya est le saint patron de la ville d’Oujda, vénéré autant par les musulmans, les juifs que les chrétiens. L’oasis, où lui a été érigé un mausolée, était déjà connue, bien avant pour avoir été une zone de rencontres de multiples religions et cultures. Rénovée en 2010, elle est située à six kilomètres au sud de la ville. Avec ses ruisseaux et ses petits ponts, ses allées ombragées et sa végétation, elle offre une parenthèse de fraîcheur aux citadins et visiteurs. Et un lieu de pèlerinage à ceux qui viennent rendre hommage à Sidi Yahya.

Découvrir la nature environnante et des sites archéologiques

La région est à découvrir et offre des paysages multiples et variés : sites d’intérêt archéologique et spéléologique, montagnes du Rif, gorges, lacs, plaines, Méditerranée et ses plages… Chacun y trouvera son dépaysement selon ses envies et le temps dont il dispose. Dans l’arrière-pays, vous pouvez vous rendre sur des sites étonnants, comme celui de la grotte du chameau, à 64 km d’Oujda, qui renferme une rivière souterraine et une succession de stalagmites et stalactites. Ou encore de la grotte des pigeons qui a abrité des hommes depuis des millénaires comme en attestent des fouilles archéologiques qui ont abouti à identifier « l’homme de Tafoghalt » (15 000 ans). Tous deux sont situés dans la vallée du Zegzel, au cœur des montagnes de Beni Snassen, qui dévoile de jolis paysages en terrasses où sont cultivées différentes espèces d’arbres fruitiers : citronniers, orangers, grenadiers… Plus au Nord, c’est la Méditerranée qui se déploie avec ses longues plages et par exemple, la station balnéaire de Saïdia.

Améliorer son swing au golf d'Isly

Oujda dispose d’un golf. Vous pouvez donc profiter de votre séjour dans la capitale de l’Oriental pour vous offrir un parcours et améliorer votre swing. Le Golf d'Isly est situé dans le nord de la ville. Il est agrémenté de palmiers, de pins et de lacs artificiels.

Que voir à Oujda ?

La médina

La médina reste le cœur historique de la ville. Elle est clairement délimitée par ses remparts et l’accès se fait fréquemment par la porte Bab Sidi Abdelouahab ou Bab El Gharbi, deux des portes les plus anciennes. La plupart des sites historiques à visiter se situent à l’intérieur de la médina. Et comme souvent c’est un lieu où vous trouverez des souvenirs et où vous pourrez faire le choix de vous perdre dans ses ruelles.

La Grande Mosquée

Jamaa Al Kebir, la Grande Mosquée, est le plus ancien monument de la médina et la plus grande mosquée d’Oujda. Elle est située derrière les remparts et l'imposante porte de Sidi Abdelouahab. C’est le sultan mérinide Abu Yaâcoub Youssef qui l’a fait construire à la fin du XIIIe siècle, en 1298. Son minaret, haut de 24 mètres, a, quant à lui, été érigé un peu plus tardivement, en 1317. C’est une belle représentation de l'architecture arabo-andalouse avec ses agréments de bois finement sculpté et ses carreaux de mosaïque. À l’extérieur, ne manquez pas, les trois fontaines aux faïences colorées, à dominante de bleus, surmontées d’un toit de tuiles vernissées vertes.

La medersa mérinide

Cette école coranique, située non loin de Jamaa Al Kebir, datant du XIVe, siècle est toujours en activité, sept siècles après son édification. Aujourd’hui encore, les étudiants viennent y apprendre le Coran, comme autrefois. Elle reste un exemple de l’art mérinide.

La maison Dar Sebti

Cette demeure est un véritable petit palais construit dans les années 30, par Abdellatif Sebti, un riche commerçant de Fès. Il l’a offert à la ville et il a été transformé en centre d’études et de recherche sur la musique gharnatie. S’y déroulent également de multiples activités culturelles et autres festivités. Il est situé en face du parc Lalla Meriem.

L’église Saint-Louis d’Anjou

Oujda compte une grande église. Son imposante architecture lui vaut d’ailleurs le nom de cathédrale bien qu’elle n’en ait pas la fonction. Construite à partir de 1908, l’église Saint-Louis d’Anjou est un témoignage du métissage qui a longtemps eu cours à Oujda. Elle est toujours en activité.

Où manger à Oujda ?

Oujda propose un certain nombre de restaurants. Celui du Relax Hotel Oujda conjugue saveurs et liberté. Le Bnine & Zouine, ouvert tout au long de la journée, vous accueille à toute heure, pour partager des moments de pauses gourmandes avec vos amis ou vos collègues, dans un cadre ludique. Son buffet vous permet de savourer des saveurs d’ici et d’ailleurs, selon vos envies, en toute liberté, au moment où vous le souhaitez.

Où séjourner à Oujda ?

L’offre hôtelière commence à se développer à Oujda. Relax Hotel Oujda ne manque pas d’atouts. Il répond à la fois à la demande des voyageurs d’affaires et des touristes. De plus, il allie confort, ambiance fun et moderne, et un excellent rapport qualité-prix.

Combien de jours pour visiter Oujda ?
La capitale de l’Oriental mérite bien un minimum de 2 jours à elle seule pour prendre le temps de la découvrir. Mais, il vous faudra ajouter un jour, voir deux, si vous souhaitez découvrir son arrière-pays, et pourquoi ne pas passer, une nuit au bord de la Méditerranée
Comment se déplacer à Oujda ?
Oujda peut se visiter à pied et en taxi. Vous pouvez également louer une voiture pour vous rendre à vos rendez-vous professionnels et dans l’arrière-pays.
Que faire à Marrakech ?

Déambuler de la place Jemaa el Fna aux souks

La place Jemaa el Fna est internationalement associée à Marrakech pour ne pas dire au Maroc. Symbole de la ville ocre, elle est également, à l’instar de la médina, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1985. Et depuis 2008, elle a même rejoint la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Tous les jours, ce sont tous ses représentants que Marocains comme touristes viennent rencontrer charmeurs de serpents, accompagnateurs de singes, musiciens, jongleurs, acrobates, conteurs, troupes de théâtre, humoristes, porteurs d’eau, tatoueuses de henné, cartomanciennes, mais aussi, écrivains publics, herboristes et même arracheurs de dents… Une animation sans fin sur cette place mythique où sont installés de kiosque à jus d’orange et à fruits secs dont se délectent les spectateurs. Le soir, la place se transforme en un immense restaurant bon enfant à ciel à ciel ouvert, chaque restaurateur jouant d’humour pour attirer le chaland. Mais en journée, Jemaa el Fna est un passage obligé, avant de rejoindre les souks. À travers les méandres des ruelles, vous allez à la découverte des échoppes qui vendent les créations des artisans marocains : vannerie, poterie, céramique, tapis, bijoux, mais également épices, fragrances et cosmétiques, gâteaux et autres douceurs. C’est un lieu incontournable pour l’ambiance, les couleurs, les senteurs, les sons, le rythme… Et bien sûr, pour revenir les bras chargés de cadeaux et de souvenirs. De ces entrelacs de rues plus ou moins étroites, protégées de la lumière et de la chaleur, dans lesquelles il est aisé de se perdre, vous êtes tout proche de la jolie petite place des Épices baignée de soleil.

Aller dans le désert d’Agafay

Depuis un peu plus d’une dizaine d’années, Agafay, attire de plus en plus de visiteurs. Situé à une trentaine de kilomètres de Marrakech, ce désert de pierres accueille des lodges qui permettent d’admirer ce paysage incroyable que la lumière du soleil fait parfois ressembler d’immenses dunes de sable jaune. Aux portes de la bouillonnante ville ocre, les opérateurs historiques ont opté pour une approche douce avec des espaces où le calme prévaut. D’autres, récemment, ont choisi de créer des lieux de fête. Vous pouvez venir y séjourner, y déjeuner, vous y rendre pour une journée piscine ou une balade à pied, à dos de dromadaire ou en quad. Ou encore pour y admirer le coucher du soleil. Chacun y trouvera donc son ambiance.

Survoler la région de Marrakech en montgolfière

Partir avant l’aube pour un vol en montgolfière, c’est l’incroyable opportunité d’admirer le lever de soleil sur la région, vu d’en haut. Et une fois dans les airs, vous survolez la terre rougeoyante, les oasis verdoyantes, les villages traditionnels, vous embrassez d’un seul regard les collines et les monts enneigés de l’Atlas… Un panorama et une expérience inoubliables.

S’offrir un parcours de golf

La ville ocre est très appréciée des golfeurs. Marrakech dispose d’une offre golfique diversifiée à même de satisfaire tout type de joueurs de l’amateur au professionnel. Avec sa douzaine de golfs, elle propose plusieurs parcours du 9 trous au 18 trous ainsi que de nombreux practices.

Que voir à Marrakech ?

La mosquée Koutoubia

La mosquée Koutoubia est un chef-d'œuvre architectural d'influences hispano-mauresques qui date du XIIe siècle. Elle doit son nom à « kutubiyyun », le souk des libraires, qui existait sur la même place. Son édification a démarré en 1120 sous la dynastie berbère des Almoravides. Elle a été remaniée à partir de 1162 par Abdelmoumen, premier souverain du règne des Almohades qui la dirige vers la Mecque. Et c’est sous le règne de son petit-fils, Yacoub el-Mansour, qu’elle sera finalisée en 1199, avec le visage qu’on lui connaît aujourd’hui. Son magnifique minaret culmine à 69 mètres, et même 77 si on inclut la flèche agrémentée des 3 boules en cuivre. Seuls les fidèles peuvent accéder à l’intérieur de la Koutoubia qui peut accueillir jusqu’à 20 000 prieurs. Toutefois, les visiteurs peuvent découvrir son parc et contempler l'architecture de cet édifice religieux.

Les tombeaux saâdiens

Cette nécropole royale date de la fin du XVIIe siècle. Construits à partir de 1578, à l’époque du sultan Ahmed Al Mansour Saadi, sixième sultan de la dynastie saâdienne, ces tombeaux richement ornementés d’arts décoratifs hispano-mauresques sont longtemps restés cachés. Ils ont été murés au XVIIIe siècle pour n’être redécouverts qu’en 1917. Parmi les points forts de la visite : la salle des douze colonnes, avec sa coupole de bois de cèdre, qui abrite la sépulture d’Ahmed El Mansour. Dans les jardins, pensez à lever la tête et vous pourrez voir les cigognes qui y installent chaque année leurs nids.

La médersa Ben Youssef

Cette école coranique, en plus de valeur historique, est un témoignage exceptionnel de l’architecture arabo-andalouse. Fondée au XIVe siècle, c’est au XVIe siècle qu’elle connaît son apogée en devenant la plus importante médersa du Maghreb. Elle pouvait accueillir jusqu’à 900 étudiants en théologie. Ceux qui venaient de l’extérieur de Marrakech étaient pensionnaires et logeaient dans des petites chambres spartiates qui contrastent avec l’élégance et la beauté du reste de l’école. À admirer : les impressionnantes portes d’entrée, la cour et son grand bassin de marbre, la délicatesse des zelliges et des gebs (plâtre sculpté), la majesté des colonnes de marbre, la finesse du bois sculpté… Après une nouvelle restauration entamée en 2017, la médersa Ben Youssef est à nouveau ouverte au public depuis avril 2022.

Le palais Badii

Les ruines de cet immense palais vous plongent dans une atmosphère presque onirique. Ce site, Marrakech le doit, une fois encore, au sultan saâdien Ahmed Al Mansour. Il date de la fin du XVIe siècle et a été construit pour célébrer sa victoire sur l’armée portugaise durant la bataille des Trois Rois, qui mit fin aux tentatives de conquête du Maroc par le Portugal. El Badii signifie « l’incomparable ». Fastueux, le palais finit par être entièrement dépouillé quelques décennies plus tard, pour habiller un autre palais. En reste la majesté des lieux. Les anciens plans d’eaux de l’immense esplanade sont aménagés avec des orangers et un grand bassin traverse la place dans sa largeur. Ne manquait pas la visite d’un petit lieu (pour seulement 10 dirhams de plus) qui abrite le minbar de la Koutoubia, cette chaise à prêcher utilisée par l’imam lors de la prière. Fabriquée à Cordoue, en Espagne, avant d’être amenée à Marrakech. C’est une pièce d’exception de l’art arabo-andalou qui compterait un millier d’éléments en cèdre sculptés, incrustés d'argent, et ornés de marqueteries en bois de santal et d’ébène. Le palais Badii est également connue pour deux choses aujourd’hui : les cigognes et les festivals qu’il accueille dont le Marrakech du Rire, organisé par l’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze.

Palais Al-Bahia

Le Palais Al-Bahia (la Brillante, en arabe) a été érigé à la fin du XIXe siècle, dans l’enceinte de la médina, par le grand vizir du sultan Hassan Ier , Sidi Moussa, un ancien esclave devenu l’homme fort du Maroc de l’époque. Achevé en 1867, ce palais sera largement agrandi et embelli de 1894 à 1900 par son fils et successeur, Ahmed ben Moussa, pour y loger ses 4 épouses et ses 24 concubines. Impressionnant, il s’étale sur deux hectares, comprend 150 pièces, richement décorées par les meilleurs artisans, et un jardin de 8 000 m² ! Après sa mort en 1900, d’autres seront subjugués par les beautés du lieu. Le roi Hassan II finira par en confier la garde au ministère de la Culture. C’est ainsi que le bâtiment est devenu, en partie seulement, accessible au public.

Le jardin Majorelle

Ce jardin a désormais plus de 100 ans ! Il a créé à partir de 1922 par le peintre français Jacques Majorelle, qui y avait établi son atelier. Ce bâtiment, qui trône encore au milieu de la végétation luxuriante, paré du célèbre bleu Majorelle, est depuis 2011 le musée Pierre Bergé des arts berbères. L’ensemble a été racheté par Yves Saint Laurent et Pierre Bergé en 1980 qui ont alors sauvé de la destruction toutes ces plantes et tous ces arbres exotiques, venus de bien des pays. Réhabilité, le jardin Majorelle est aujourd’hui un havre de verdure, de paix, de fraîcheur et de couleurs dans le cœur battant de la ville.

Le musée Yves Saint Laurent

À quelques mètres du Jardin Majorelle, se trouve le musée Yves Saint Laurent qui présente les œuvres du célèbre couturier français. Caban, trench-coat, smoking, tailleur-pantalon, saharienne, aujourd’hui des grands classiques de la modelais également ses fastueuses robes du soir Haute Couture, de véritables « hommages à la peinture, à la littérature, au théâtre et à la mode ». Le musée comprend une salle d’exposition temporaire, une bibliothèque de recherche rassemblant plus de 5 000 ouvrages, un auditorium de 140 places, une librairie et un café restaurant avec terrasse où il est agréable de faire une pause après la visite.

Jardin Secret

Le Jardin Secret, lové en pleine médina, dans le joli quartier Mouassine, tout près du musée Des Confluences Dar el Bacha, est tout à la fois, un incontournable et un lieu insoupçonné pour qui ne le connaît pas. Vous pouvez aisément passer devant sans imaginer ce qui se cache derrière ses murs. Un riad et un double jardin où le calme et la douceur règnent, si bien que les visiteurs ont souvent tendance à parler d’un ton bas, presque à voix basse, pour respecter la quiétude que dégage et qu’inspire ce lieu. Si ses origines remontent à plus de quatre siècles, sous la dynastie saâdienne, il fut détruit, puis connu une nouvelle vie au XIXe siècle. S’y jouèrent ensuite intrigues politiques et trahisons, puis le riad et le jardin furent laissés à l’abandon à la mort de son dernier résident en 1934. Ce n’est qu’en 2008 qu’un incroyable travail de restauration fut entrepris pendant huit années. Et en 2016, ce joyau de la médina put être ouvert au public, pour la première fois. Les visiteurs peuvent désormais apprécier ses deux jardins, l’un exotique, l’autre islamique, mais également le savoir-faire des artisans marocains et la tradition des palais arabo-andalous et marocains. Tout y est : jardin, maîtrise de l’eau, grande vasque de marbre, allées de zellige vert ou de bejmat, plafond de zouak (technique de bois peint), gebs (plâtre ciselé à la main), murs de tadelakt, portiques à arcs brisés et à linteaux en bois, plafonds aux poutres apparentes, portes à deux battants, fenêtres basses…

Le jardin de la Menara

Le jardin de la Menara, étalé sur 100 hectares, a été créé sous la dynastie des Almohades en 1157 sous l’impulsion d’Abdelmoumen. Il est reconnaissable à son grand bassin et à son pavillon édifié en 1866 sous la dynastie des Alaouites. Le bassin, d’une surface de 195 mètres sur 160, en surplomb, sert à irriguer les jardins par gravitation. Il est alimenté par les eaux de l’Atlas grâce à un système ingénieux de canalisation appelé khettaras, vieux de 700 ans ! Les visiteurs aiment y prendre des photos et nourrir les carpes. Le pavillon est emblématique du lieu. De forme carrée, il fait 12 mètres sur 12, et est coiffé d’une toiture pyramidale verte. Ce petit palais, qui se reflète dans le bassin et derrière lequel se déploient les monts enneigés de l’Atlas (particulièrement de novembre à avril), dévoile un vrai paysage de carte postale. Le jardin de la Menara compte également des jardinets, une grande oliveraie ainsi que des palmiers et des arbres fruitiers.

Où séjourner à Marrakech ?

Capitale touristique du pays, Marrakech dispose d’un très large choix d'hébergements. Relax Hôtel Marrakech propose une des meilleures offres en termes de rapport qualité-prix, avec des services très appréciés à Marrakech comme la piscine extérieure et le parking gratuit. Le tout dans un cadre branché, fun et une ambiance conviviale.

Où manger à Marrakech ?

Marrakech ne manque pas de lieux de restauration en tout genre, des restaurants populaires nocturnes de la place Jemaa El Fna à ceux des chefs étoilés, en passant par les bistronomiques. Relax Hotel Marrakech vous en propose un peu commun. Le Bnine & Zouine ouvert tout au long de la journée, qui s’adapte à votre rythme. Il vous accueille à toute heure, pour partager des moments de pauses gourmandes avec vos amis, votre famille ou vos collègues, dans un cadre ludique. Vous dégustez, sous forme de buffet, des saveurs venues d’ici et d’ailleurs, selon vos envies, en toute liberté, au moment où vous le souhaitez.

Combien de jours faut-il pour visiter Marrakech ?
La capitale touristique du Maroc propose tellement à faire et à voir qu’il est bien difficile de suggérer un nombre de jours minimum pour la visiter. Cette ville offre bien des visages. Lequel souhaitez-vous découvrir ? Le mieux est de commencer par quelques jours et de revenir. C’est l'option que choisissent bien des visiteurs. Cinq jours à une semaine pour un premier séjour afin de prendre le pouls de la Marrakech, de faire quelques visites culturelles et de goûter aux soirées marrakchies semblent raisonnables. Ensuite, vous pourrez programmer un autre voyage pour explorer plus avant ce qui vous aura interpellé.
Comment se déplacer à Marrakech?

Vous pouvez louer une voiture, avec ou sans chauffeur, mais la circulation est particulière à Marrakech avec la multitude de deux roues. Petite chose à savoir : les deux roues doublent à droite ! Les taxis sont présents en nombre partout, mais la négociation est féroce. Le plus simple est d’appeler l’opérateur Taxi vert qui ajoute au montant affiché sur le compteur 10 dirhams la journée et 15 dirhams la nuit. Ou d’utiliser les applications de taxi ou VTC du type InDrive et Careem qui sont disponibles à Marrakech.

Que faire à Casablanca ?

Admirer l’architecture Art déco

Au début du XXe siècle, Casablanca a été un véritable laboratoire d’expérimentation pour les architectes français. Cette expérience en fait aujourd’hui encore une ville mondialement connue pour son riche patrimoine architectural Art déco. Plusieurs quartiers et artères témoignent de cette période architecturale prolixe, rapidement influencée par le modernisme. Le boulevard Mohammed V et ses ruelles avoisinantes concentrent de nombreux bâtiments Art déco et Art nouveau, tout comme le boulevard Roudani avec le musée la Villa des Arts installé dans une demeure des années 30. Un peu plus loin, le boulevard Rachidi avec le musée Abderrahman Slaoui qui a pris place dans une jolie maison des années 40, ou le quartier Anfa avec ses villas…

Faire du shopping dans le 2e plus grand mall d’Afrique

Casablanca est devenue une destination de shopping. Les enseignes internationales de prêt-à-porter les plus connues, ainsi que les plus prestigieuses marques de luxe y ont élu domicile. Elle dispose également de plusieurs centres commerciaux dont le plus grand du Maghreb, et le deuxième plus grand d’Afrique : le Morocco Mall. Installé face à l’Atlantique, il compte plusieurs centaines de boutiques et une zone luxe à l’étage. Il inclut même un espace souk avec des produits d’artisanat.

Se balader sur la corniche

La première partie de la corniche, qui démarre en ville, est animée et parsemée de cafés et de restaurants avec vue sur l’océan. Quelques piscines privées ont également étaient aménagées. Si vous continuez sur le boulevard de l’Atlantique, c’est la plage qui se déroule à votre droite. Vous pouvez alors prolonger votre balade sur le sable. Cette zone est appréciée par les sportifs. S’y rendent les marcheurs et les coureurs, comme ceux qui souhaitent des moments plus calmes, face à l’Atlantique, jusqu’à la plage de Aïn Diab.

Célébrer la vie nocturne

Casablanca est également une ville de sorties. Elle regorge de cafés, de restaurants et de night-clubs en tout genre. Si la célèbre corniche en concentre beaucoup, le centre-ville et les nombreux hôtels ne sont pas en reste. Il y en a pour tous les goûts. Vous pouvez aisément changer d’atmosphère d’une soirée à l’autre : lounge, musique live, boîte de nuit… Faites votre choix.

Découvrir les galeries d'art

La ville blanche est également reconnue pour ses nombreuses galeries d’art qui célèbrent les artistes de la scène picturale contemporaine du Maroc. Parmi les plus connues : L’Atelier 21, Loft Gallery, la Galerie 38, la Galerie H, Venise Cadre, la Galerie Shart, So Art Gallery…

Flâner dans le parc de la Ligue arabe

C’est l’un des parcs de la ville. Crée en 1916, il a été entièrement rénové récemment et offre un joli lieu de promenade ou de pause dans un cadre verdoyant lors de votre déambulation à la découverte du Casablanca Art déco. Il se trouve non loin du boulevard Mohammed V et mène au boulevard Rachidi où vous pouvez admirer quelques villas intéressantes. C’est également un espace pour les marcheurs et les joggers.

Que voir à Casablanca ?

Les Habous, une médina « nouvelle »

Casablanca a ceci de particulier qu’elle compte deux médinas : l’ancienne près du port et une dite « nouvelle », dans le quartier des Habous. Cette dernière a été conçue il y a plus d’un siècle seulement, à partir de 1917, sous le protectorat, afin de loger les Marocains musulmans qui arrivaient de toutes les régions du pays, dans la tradition architecturale marocaine. En plus des logements, des cent cinquante boutiques et des arcades de la rue principale, lui ont donc été adjoints une grande mosquée et un hammam. « Les Habous », comme cette médina est simplement appelée aujourd’hui, à l’architecture reconnaissable notamment à ses pierres brunes, abritent des boutiques d’artisanat, de vêtements traditionnels et le célèbre marché aux olives.

La mosquée Hassan II

Cet édifice religieux majestueux fait partie des trois mosquées les plus grandes du monde. Chef-d’œuvre de l’architecture arabo-musulmane, la mosquée Hassan II est une ode à la finesse et la délicatesse de l’artisanat marocain. Ce sont pas moins de 3.300 artisans marocains de renommées nationale et internationale qui ont déployé tout leur savoir-faire et leur dextérité pour sublimer ce lieu de culte majeur du monde musulman. Construite en partie sur l’océan Atlantique, véritable prouesse technique, et inaugurée le 30 août 1993, elle est la mosquée des superlatifs. Son minaret culmine à 200 mètres. Un rayon laser, d’une portée de 30 kilomètres et orienté vers la Mecque, jaillit de son jamour, haut de 15,5 mètres et constitué de trois boules dorées. Sa salle d’ablution compte 41 fontaines. Elle peut accueillir 105 000 fidèles, dont 25 000 à l’intérieur et 80 000 sur sa grande esplanade. Elle s’étend sur une superficie de 9 hectares et a été réalisée par 12 500 artisans et ouvriers en 6 ans. Et ce, grâce à l’ensemble des Marocains, puisqu’elle a été financée par une souscription nationale.

La Villa des Arts

Dans cette villa Art déco construite en 1934, la fondation Al Mada propose tout au long de l’année un programme riche d’expositions d’artistes nationaux, mais également internationaux. L’occasion d’admirer tant des œuvres picturales que l’architecture Art déco de la villa lovée au milieu d’un jardin. En plus des expositions, le lieu accueille des colloques sur différentes thématiques autour de l’art, au sens large, présentés par des spécialistes en la matière.

Le musée Abderrahmane Slaoui

Ce musée installé dans une villa des années 40 a été scénographié pour être visité comme une maison de collectionneurs, sur 600 m² et 3 étages. Et c’est ce qu’il est, puisqu’il renferme les collections d’Abderrahmane Slaoui, grand collectionneur, voyageur, esthète et humaniste. Les collections permanentes se répartissent en différentes thématiques : flacons de khôl et tabatières, céramique de Fès, affiches orientalistes, bijoux marocains, cabinets de curiosité… Le musée Abderrahmane Slaoui programme également des expositions temporaires d’œuvres d'artistes locaux et internationaux.

Le musée du Judaïsme marocain

Le bâtiment qui abrite aujourd’hui le musée du Judaïsme marocain a hébergé, de la fin des années 40 jusqu’aux années 70, un orphelinat. C’est Célia Bengio, Marocaine de confession juive, qui décide de créer une association d’aide aux enfants juifs abandonnés. En 1948, elle fait construire ce qui deviendra le Home d’Enfants Murdock Bengio, en hommage à son défunt mari. À la fin des années 70, le lieu reçoit de nouveau des enfants, mais en tant que Yéchiva : l’école religieuse juive, et ce, jusqu’au milieu des années 80. Le local ferme une nouvelle fois ses portes pour ne les rouvrir qu’en 1997 à la faveur de la création du musée du Judaïsme marocain. Dans son exposition permanente, il donne à voir des objets de culte et leur spécificité marocaine à travers des pièces majeures : rouleaux de la Thora et leurs ornements, lampes traditionnelles de synagogues, éléments de la cérémonie de Bar-mitsva, lampes de hannouccah, rouleaux d’Esther, chaises de circoncision, estrades de synagogues

L’ancienne église du Sacré-Cœur Située sur le boulevard Rachidi, qui compte encore quelque exemple de villas Art déco préservées, se trouve l’ancienne église du Sacré-Cœur. Souvent appelée, à tort, cathédrale par les Casablancais, elle doit sans doute son surclassement religieux à l’importance que cet édifice a pris dans la ville. Elle a été érigée entre 1932 et 1959 et conçue par l’architecte français Paul Tournon. Blanche, imposante, flanquée de deux tours carrées, qui ressembleraient à des minarets selon certains, elle a perdu depuis longtemps sa mission religieuse (ses vitraux colorés ont même étaient cachés), mais reste partie prenante de la ville. Sa vocation est devenue culturelle. En attendant que ce statut soit officialisé et acté, très prochainement, elle a déjà reçu des expositions et autres défilés de mode, avec succès.

La place Mohammed V et son architecture néomarocaine

Connue pour son architecture Art déco, Casablanca abrite également de beaux bâtiments de l’architecture néomarocaine, dont quatre majeurs encadrent la place Mohammed V.

  • La Grande Poste : ce bâtiment, construit entre 1918 et 1920 par Adrien Laforgue, sera le premier à inaugurer la place. Si au premier coup d’œil, la Grande Poste offre une sobriété presque austère, en vous approchant, vous pouvez admirer en haut de la façade principale, sous l’auvent central recouvert de tuiles vertes, un panneau coloré de zelliges verts et bleus. L’intérieur est également intéressant avec sa coupole de cèdre sculpté et vitrée. Le bâtiment ayant toujours sa fonction publique de poste, vous pouvez aisément la visiter, contrairement à d’autres édifices de la place.

  • Le Palais de justice : En face, le Palais de justice est signé Marrast et a été construit en 1921-1922. Cet architecte a joué un rôle important quant à l’élaboration du plan final de la place auprès de Prost. Ce bâtiment particulièrement imposant fait face à un parc qui laisse s’exprimer toute sa façade agrémentée des arts traditionnels du Maroc, un point voulu par Lyautey qui s’est clairement investi dans cet ouvrage. Le Palais de justice s’ouvre, en son centre, par un large escalier, comme dans la tradition des bâtiments judiciaires français. Mais sa porte monumentale en arc ogival, à l’image de celles des médinas, et son agencement restent marocains. En pierre brune sculptée, qui se retrouve dans de nombreux édifices de style néomarocain, le porche est ceint dans sa partie haute par une double frise de zelliges bleus et verts. La première se prolonge sur les galeries qui courent à droite et à gauche de l’entrée, la seconde plus large, ajoutant des touches légères de rouge profond, est surélevée et comporte un tour de pierres sculptées surmonté d’un toit de tuiles vernissées vertes. Les deux galeries, agrémentées de plafonds de cèdre, laissent entrevoir de généreux patios richement paysagés.

  • La wilaya du Grand Casablanca : L’hôtel de ville, devenu la wilaya du grand Casablanca, a été d’abord dessiné en 1914 par Prost, puis précisé par Marrast en 1920, pour être finalement réalisé par Boyer qui a remporté le concours en 1927, avec une approche nettement plus marocaine que ses prédécesseurs. Achevé en 1937, la même année que Bank Al Maghrib, il allie plusieurs styles, avec notamment toujours le néomarocain pour les façades, l’Art déco pour les ferronneries et les intérieurs. L’horloge n’est pas sans rappeler les minarets des mosquées. Parmi les éléments forts, les arcades, la pierre sculptée et bien sûr les tuiles vernissées vertes. Comme le Palais de justice, l’édifice dispose de patios.

  • Bank Al Maghrib : ce bâtiment, considéré comme un des plus aboutis du style néomarocain, a été réalisé par Edmond Brion. La façade monumentale et le portique sont très travaillés avec notamment une frise géométrique de pierre sculptée. À l’intérieur du portique, ne manquez pas les piliers octogonaux en granit de Trieste et les délicats losanges stylisés dont ils sont surmontés. Sous ce même portique, vous pouvez également admirer la majestueuse porte en ferronnerie aux lignes géométriques, encadrée d’un granit noir de Belgique qui contraste avec tout le mur en traversin et de carrés verts de Taza. La place Mohammed V s’enrichit d’un nouvel ouvrage architectural: le Grand Théâtre de Casablanca.

Où séjourner à Casablanca ?
En tant que capitale économique, Casablanca ne manque pas d’hôtels. La ville étant très étendue, l’important est de bien choisir son emplacement. Pour vivre au rythme de la dynamique Casablanca de jour comme de nuit, choisir un hôtel central reste une bonne option. Le Relax Hotel Casa Voyageurs est idéalement situé dans le quartier Belvédère, au cœur de la ville de Casablanca, près du centre-ville, mais également à 15 minutes de la corniche et de la mosquée Hassan II. Il est à 500 mètres de la gare Casa voyageurs, qui relie l’aéroport international Mohammed V, à côté de la station de tramway et à 10 minutes de la zone industrielle de Aïn Sebaa pour ceux qui souhaitent combiner affaires et plaisir.
Où manger à Casablanca ?
Casablanca compte bien des restaurants et bars. Celui du Relax Hotel Casa Voyageurs, en plus de ses saveurs, propose un concept de liberté qui s’adapte à votre timing. Le Bnine & Zouine, ouvert tout au long de la journée, vous accueille à tout heure, pour partager des moments de pauses gourmandes avec vos amis ou vos collègues, dans un cadre ludique. Vous dégustez, sous forme de buffet, des saveurs venues d’ici et d’ailleurs, selon vos envies, en toute liberté.
Combien de jours faut-il pour visiter Casablanca ?
Casablanca est une ville dans laquelle le visiteur vient et revient. Que vous vous y rendiez pour découvrir son architecture, y faire du shopping ou la fête, elle a tant à offrir que vous ne vous en lasserez pas rapidement ! Venez pour un week-end, pour quatre ou cinq jours, pour une semaine… Il y a fort à parier que vous reviendrez.
Comment se déplacer à Casablanca ?


Vous avez plusieurs choix de transports pour explorer la ville :

  • Location de voitures : Vous pouvez louer une voiture avec ou sans chauffeur. Cependant, veuillez noter que les conditions de circulation peuvent être difficiles, et les embouteillages peuvent rapidement devenir stressants.

  • Taxis : Les taxis sont facilement disponibles dans la ville. L'option la plus pratique est d'appeler l'opérateur Green Taxi, qui ajoute un supplément de 10 dirhams pendant la journée et 15 dirhams la nuit au tarif du compteur. Vous pouvez également utiliser des applications de taxi ou de covoiturage comme Careem, qui sont disponibles à Casablanca.

  • Tramway : Casablanca dispose d'un système de tramway depuis plusieurs années, offrant un moyen pratique et efficace de transport en commun dans toute la ville.

Explorer vos options de transport à Casablanca garantit que vous pouvez voyager confortablement et commodément pendant votre séjour

Que faire à Kénitra ?

Profiter de la plage de Mehdia

Située à seulement une douzaine de kilomètres du centre de Kénitra, la plage de Mehdia offre une parenthèse estivale. Sur son sable fin, vous pouvez vous octroyer une belle journée de détente et une agréable baignade dans les eaux de l’Atlantique. Vous pouvez également vous balader sur la promenade maritime.

Glisser sur les vagues du berceau du surf au Maroc

Le Maroc est connu internationalement pour ses sites de surf. Et c’est à Mehdia que ce sport de glisse a vécu ses premières envolées au Maroc, dans les années 40, en faisant le plus ancien spot de surf du pays. Aujourd’hui encore, les adeptes de sports nautiques apprécient la large plage de Mehdia et ses vagues. Ils viennent s’y adonner à leur sport préféré, que ce soit le surf, le kitesurf ou le jet-ski.

La forêt de Maâmora

À une vingtaine de minutes de la ville, cette forêt de chênes-lièges et d’eucalyptus s’étend sur 134 000 hectares. C’est un lieu des plus agréable pour les adeptes de nature, à tout juste quelques encablures de la ville. Vous pouvez y aller pour vous promener, y courir et même y pique-niquer entre amis.

La réserve naturelle du lac Sidi Boughaba

Sidi Boughaba est un site de tourisme écologique à moins de 20 minutes de Kénitra. Cette réserve biologique d’eau douce s’étend au bord de la côte atlantique et accueille chaque année une trentaine d’espèces d’oiseaux migrateurs pour leur période de nidification. Parmi les plus importants, citons le hibou du Cap, le héron bihoreau, la sarcelle marbrée ou encore la foulque à crête.

Vivre des moments de fun au Waves aquaparc

À Kénitra, vous pouvez aussi vous offrir une journée au Waves aquaparc. Entre amis ou en famille, la déconnexion est assurée. Vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer entre les toboggans pour des sensations fortes, les piscines pour des moments plus tranquilles, les salles d’arcades pour vous confronter à vos amis dans divers jeux…

Que voir à Kénitra ?

La kasbah de Mehdia

La kasbah de Mehdia, également appelée Kasbah Moulay Ismaïl, est installée à 70 mètres de hauteur et surplombe l’embouchure du fleuve Sebou. Elle témoigne des différentes présences, influences et dynasties qui ont dominé la ville au fil des siècles : Espagnols, Portugais, sultans marocains, Français. Elle date du XVIIe siècle et c’est sous Moulay Ismaïl que le palais du gouverneur, la maison du caïd et la mosquée ont été construits à l’intérieur des fortifications espagnoles, édifiées en 1615, pour contrôler les pirates. Mehdia est la ville historique à côté de laquelle se développera la ville nouvelle de Kénitra au début du XXe siècle, à l’époque du Protectorat.

Le site archéologique de Thamusida

Voilà un site archéologique qui est loin d’avoir dévoilé tous ses secrets. Il est situé sur la rive gauche de l’oued Sebou, à une dizaine de Kilomètres au nord de Kénitra, et ses fouilles n’ont été que partielles. Elles ont toutefois révélé que le site aurait été occupé en premier lieu par les Phéniciens, avant de passer aux mains des Byzantins, puis des Carthaginois, avant d’être conquis par l’Empire romain. Ont d’ores et déjà été mis au jour de nombreux vestiges matériels comme des temples, des thermes et des chapelles. Une des influences majeures serait celle de la domination des Maurétaniens, qui auraient véritablement fondé Thamusida à la fin du IIIe siècle avant J-C. Thamusida s’impose comme une des plus importantes villes antiques du Maroc.

Les bâtiments de Kénitra, anciennement Port Lyautey

Kénitra est une ville récente qui continue de se développer et d’évoluer. Elle a gardé de l’époque du protectorat, qui lui a valu le nom de Port Lyautey, quelques bâtiments emblématiques qui sont toujours visibles aujourd’hui, comme la tour de l’Horloge érigée sur la place Magana. Ou encore, l’avenue Mohammed V, l’hôtel Europa, l’hôtel la Rotonde, l’Hôtel de Ville, l’hôtel La Mamora, la gare, la Régie de tabac, le cinéma Palace et l’église de la mission Don Bosco de los Salesianos.

Où séjourner à Kénitra ?
Cette petite ville du Maroc, au nord de Rabat, dispose d’une palette modeste de choix d’hébergement. Le Relax Hotel Kénitra offre de nombreux avantages. Hôtel urbain situé à 7 minutes de la gare, il permet tout à la fois des séjours d'affaires ou de vacances. Il met à votre disposition son cadre dynamique et relaxant, ses 60 chambres au confort moderne, sa piscine extérieure entourée de transats, son restaurant aux saveurs variées, son spa et ses salles de réunions. Le tout à un prix accessible.
Où manger à Kénitra ?

Kénitra étant une ville universitaire, elle propose quelques restaurants et snacks abordables pour les étudiants. Et quelques restaurants ont vu le jour à la faveur de son développement économique. Le Relax Hotel Kénitra vous en propose un original. Le Bnine & Zouine est plus qu’un restaurant ouvert pour le déjeuner et le dîner. Il vous accueille à tout heure, selon vos envies et votre emploi du temps pour des pauses gourmandes et pleine de saveurs, dans un cadre ludique.

Combien de jours pour visiter à Kénitra ?
La ville peut se visiter en deux jours, et les amoureux de la nature et du surf apprécieront d’en ajouter un ou deux. Ils n’auront aucun mal à les remplir et à partager de jolis moments avec leurs amis sur les vagues de l’Atlantique ou dans les parcs naturels.
Comment se déplacer à Kénitra ?
Il sera plus confortable de disposer d’une voiture pour se déplacer à Kénitra et aux alentours ou alors d’avoir recours à un taxi sur place. La ville est très facile d'accès, que ce soit par l’autoroute en voiture, par bus, ou par train.